Elle mène des activités en faveur de la bonne gouvernance de la région Méditerranée et de l'éducation alimentaire. Contre les modèles nutritionnels contraignants, contre les troubles causés par les déséquilibres alimentaires qui en résultent, pour redécouvrir les secrets de la cuisine méditerranéenne, ses saveurs et ses plaisirs. Parce que le plaisir, la santé, la beauté et l'harmonie ne doivent pas être un « luxe » exclusif d'un pouvoir commercial, dicté par des modèles sociaux dominants : mais notre droit le plus « intime » à la santé.
Car ce sont aussi les régimes alimentaires contraignants, et les restrictions diététiques cognitives, destinées à contrôler nos plaisirs, qui nuisent à notre santé. Alors qu'un plaisir sain et naturel envers la nourriture nous l'offre en cadeau : grâce à son banquet. Contre la religion des corps qui réduit l'homme à une marchandise, pour transformer notre mode de vie en idolâtrie de la beauté. Mode de la liturgie alimentaire de l'orthorexie, célébrée comme une voie vers la pureté, au service d'une nouvelle Divinité.
Notre Festival
Où la diversité bioculturelle d’un patrimoine immatériel, aux origines communes juives, chrétiennes et musulmanes, a contribué à la naissance de la Renaissance Méditerranéenne. Illuminant par la suite l’Europe continentale et les cours du monde entier : dans l’élévation universelle du bien commun de l’humanité.
Pourquoi un Festival de la cuisine Méditerranéenne
La biodiversité du bassin méditerranéen est la deuxième au monde, seulement après l’Amazonie. Dans cette optique, la Méditerranée peut être définie comme l’un des plus grands musées du monde. Car elle regroupe, à elle seule : un quart des sites culturels et naturels inscrits par l’UNESCO sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Humanité.
Un message international encapsulé dans notre Festival
Une Europe qui, à travers la crise socio-économique actuelle, réduit l’Italie et la France, ses membres fondateurs, à un rôle secondaire. Au sein d’une Union communautaire où le Portugal, la Grèce et l’Espagne sont devenus des satellites périphériques de moindre importance.
« La Dieta Mediterranea mérite d’être de plus en plus considérée comme un instrument politique. Pour un nouveau modèle de développement socio-économique pour la région Méditerranée : en raison de sa nouvelle dimension stratégique pour l’agriculture, la pêche, l’environnement, la sécurité alimentaire, la nutrition, le développement durable, les risques environnementaux et le changement climatique. Son modèle de gestion territoriale – à faible empreinte écologique – nous interpelle sur les responsabilités socio-économiques, culturelles et environnementales et sur l’action politique commune dans cette région stratégique du monde. Pour pouvoir repartir justement de la Méditerranée – épicentre du désordre international – et reconstruire un avenir commun. Pour un nouveau modèle de société globale. Pour une réconciliation entre le nord et le sud de l’Europe, de la Méditerranée et du monde. »